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 Show : "Casa de Clay"

- Par : François Fachette: Baccalauréat en arts du spectacle (acteur). Diplômée en langue théâtrale. Directeur du Mouvement. Chorégraphe. Danseuse de ballet. Danseuse de Flamenco et CRITISTE DE THÉÂTRE ET DE DANSE.

« Un rituel scénique qui évoque l'animalité et la spiritualité dans la déconstruction et la reconstruction du corps de l'interprète au contact des métaphores et métamorphoses de l'argile ».

Le blog/site des revues de théâtre et de danse :
ESPETACULO NECESSARIO.COM.BR a vérifié et recommande vivement la nouvelle œuvre du réalisateur, interprète et propriétaire de la création de la nouvelle scène de danse carioca, Márcio Cunha, exposée au Sesc Copacabana, du jeudi au dimanche,_cc781905-5cde-3194 -bb3b- 136bad5cf58d_jusqu'au 24/11.

Artiste plasticien et sculpteur, qui a un travail scénique extrêmement particulier, basé sur ses expériences, ses recherches et se concentrant sur de nombreux projets convaincants et nécessaires, comme ce fut son spectacle en 2018, sur BISPO DO ROSÁRIO, d'une beauté irréfutable, que j'ai eu le plaisir de revoir un avis, plus que mérité, et plutôt positif.

« CASA DE BARRO », sa nouvelle installation scénique, s'impose une fois de plus, enquêtant à travers les recherches des artistes plasticiens, et surtout avec leur curiosité sur notre survie, purifiée d'une force dramatique immense, par ses rapports danse/mouvement contemporain, remplis de des recherches et des angoisses évidentes dans les synapses, c'est-à-dire des neurones et des muscles « excités » à l'extrême, dans des chocs existentiels.

"CASA DE BARRO" se présente comme des stimuli, des sensations, à travers la danse, provoquant différentes réactions, créant une salade sensorielle entre ce qui est vu, l'odorat, l'ouïe, avec un relâchement musculaire volontaire et involontaire, dans une chorégraphie existentialiste.

Une combinaison particulière de différentes possibilités scéniques, que Márcio Cunha porte dans une scène de colère, et une énorme omniprésence corporelle, dans une proposition existentielle, vitale, réelle et particulière. Fâché!
Je souligne également la rencontre parfaite de la proposition, avec le bel éclairage de Juca Baracho, ainsi que la bande sonore de Leonardo Miranda et Márcio Cunha, qui évoque totalement l'animalité et la spiritualité construites dans les mouvements africains mêlés à d'autres influences corporelles, dans la livraison d'âme de votre interprète.

Un spectacle d'argile pour le corporel, pour une âme imprégnée de sensoriel, d'inquiétudes, d'urgences, de métaphores et de métamorphoses ;
"MAISON D'ARGILE".

SPECTACLE NÉCESSAIRE !
– Super RECOMMANDE ! Regardez!

SPECTACLE NÉCESSAIRE.

L'un des 20 meilleurs spectacles de 2019!

 Show : "Casa de Clay"

- Par : François Fachette: Baccalauréat en arts du spectacle (acteur). Diplômée en langue théâtrale. Directeur du Mouvement. Chorégraphe. Danseuse de ballet. Danseuse de Flamenco et CRITISTE DE THÉÂTRE ET DE DANSE.

« Un rituel scénique qui évoque l'animalité et la spiritualité dans la déconstruction et la reconstruction du corps de l'interprète au contact des métaphores et métamorphoses de l'argile ».

Le blog/site des revues de théâtre et de danse :
ESPETACULO NECESSARIO.COM.BR a vérifié et recommande vivement la nouvelle œuvre du réalisateur, interprète et propriétaire de la création de la nouvelle scène de danse carioca, Márcio Cunha, exposée au Sesc Copacabana, du jeudi au dimanche,_cc781905-5cde-3194 -bb3b- 136bad5cf58d_jusqu'au 24/11.

Artiste plasticien et sculpteur, qui a un travail scénique extrêmement particulier, basé sur ses expériences, ses recherches et se concentrant sur de nombreux projets convaincants et nécessaires, comme ce fut son spectacle en 2018, sur BISPO DO ROSÁRIO, d'une beauté irréfutable, que j'ai eu le plaisir de revoir un avis, plus que mérité, et plutôt positif.

« CASA DE BARRO », sa nouvelle installation scénique, s'impose une fois de plus, enquêtant à travers les recherches des artistes plasticiens, et surtout avec leur curiosité sur notre survie, purifiée d'une force dramatique immense, par ses rapports danse/mouvement contemporain, remplis de des recherches et des angoisses évidentes dans les synapses, c'est-à-dire des neurones et des muscles « excités » à l'extrême, dans des chocs existentiels.

"CASA DE BARRO" se présente comme des stimuli, des sensations, à travers la danse, provoquant différentes réactions, créant une salade sensorielle entre ce qui est vu, l'odorat, l'ouïe, avec un relâchement musculaire volontaire et involontaire, dans une chorégraphie existentialiste.

Une combinaison particulière de différentes possibilités scéniques, que Márcio Cunha porte dans une scène de colère, et une énorme omniprésence corporelle, dans une proposition existentielle, vitale, réelle et particulière. Fâché!
Je souligne également la rencontre parfaite de la proposition, avec le bel éclairage de Juca Baracho, ainsi que la bande sonore de Leonardo Miranda et Márcio Cunha, qui évoque totalement l'animalité et la spiritualité construites dans les mouvements africains mêlés à d'autres influences corporelles, dans la livraison d'âme de votre interprète.

Un spectacle d'argile pour le corporel, pour une âme imprégnée de sensoriel, d'inquiétudes, d'urgences, de métaphores et de métamorphoses ;
"MAISON D'ARGILE".

SPECTACLE NÉCESSAIRE !
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L'un des 20 meilleurs spectacles de 2019!

 Show : "Casa de Clay"

- Par : François Fachette: Baccalauréat en arts du spectacle (acteur). Diplômée en langue théâtrale. Directeur du Mouvement. Chorégraphe. Danseuse de ballet. Danseuse de Flamenco et CRITISTE DE THÉÂTRE ET DE DANSE.

« Un rituel scénique qui évoque l'animalité et la spiritualité dans la déconstruction et la reconstruction du corps de l'interprète au contact des métaphores et métamorphoses de l'argile ».

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ESPETACULO NECESSARIO.COM.BR a vérifié et recommande vivement la nouvelle œuvre du réalisateur, interprète et propriétaire de la création de la nouvelle scène de danse carioca, Márcio Cunha, exposée au Sesc Copacabana, du jeudi au dimanche,_cc781905-5cde-3194 -bb3b- 136bad5cf58d_jusqu'au 24/11.

Artiste plasticien et sculpteur, qui a un travail scénique extrêmement particulier, basé sur ses expériences, ses recherches et se concentrant sur de nombreux projets convaincants et nécessaires, comme ce fut son spectacle en 2018, sur BISPO DO ROSÁRIO, d'une beauté irréfutable, que j'ai eu le plaisir de revoir un avis, plus que mérité, et plutôt positif.

« CASA DE BARRO », sa nouvelle installation scénique, s'impose une fois de plus, enquêtant à travers les recherches des artistes plasticiens, et surtout avec leur curiosité sur notre survie, purifiée d'une force dramatique immense, par ses rapports danse/mouvement contemporain, remplis de des recherches et des angoisses évidentes dans les synapses, c'est-à-dire des neurones et des muscles « excités » à l'extrême, dans des chocs existentiels.

"CASA DE BARRO" se présente comme des stimuli, des sensations, à travers la danse, provoquant différentes réactions, créant une salade sensorielle entre ce qui est vu, l'odorat, l'ouïe, avec un relâchement musculaire volontaire et involontaire, dans une chorégraphie existentialiste.

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L'un des 20 meilleurs spectacles de 2019!

 Show : "Casa de Clay"

- Par : Wagner Correa de Araújo:  C'est un journaliste spécialisé dans la culture, scénariste et réalisateur de programmes TV, critique du spectacle vivant. - Jury des Prix du Théâtre 2017 - Botequim Cultural et APTR (Association des Producteurs de Théâtre).

À la fin des années 70, dans le cadre de la coordination artistique du Palácio das Artes (BH), j'ai assisté à l'une des performances plastiques les plus viscérales jamais vues dans sa Grande Galeria, ayant comme substrat matériel une urne/utérus d'argile d'où corps/fœtus de la plasticienne Celeida Tostes.

 

Trois décennies plus tard, je trouve une référence de ce moment d'inventivité unique dans la proposition chorégraphique de l'interprète, chorégraphe et artiste plasticien Márcio Cunha – Casa de Barro.

 

« J'ai recouvert mon corps d'argile et je suis allé / Je suis entré dans le renflement des ténèbres, ventre de la terre / Le temps a perdu le sens du temps / Je suis arrivé à l'amorphe »...

 

Comme dans les vers qui ont servi de devise à la présentation du céramiste carioca, Márcio Cunha exécute un rituel pour célébrer la corporéité, l'ascendance et le futur. 

Dans une proposition séquentielle de la rencontre du langage chorégraphique avec la création plastique, développée avec un instinct incisif dans ses trois dernières œuvres, dans une relecture gestuelle audacieuse de l'héritage artistique iconique de Frida Kahlo,_cc781905-5cde -3194-bb3b- 136bad5cf58d_Basquiat e Bispo do Rosário.

 

Dans la récurrence d'un paysage plastique moulé dans un espace scénique avec des éléments d'argile et de plastique entourés, frontalement et latéralement, d'objets céramiques fragmentaires, comme reproduisant une coupure archéologique immémoriale imaginaire, d'un temps hors du temps.

 

Dans un élan provocateur scène-public, artiste-spectateur, soutenu par certains sons primitifs-tribaux au milieu des échos de la nature, présents dans les accords afro-brésiliens des chants et phrasés indigènes/religieux (du répertoire de Gilberto Gil et Virginia Rodrigues).

 

Qui s'étendent à la spontanéité avec laquelle Márcio Cunha imprime, dans un langage corporel sec et direct, avec une nuance introspective perceptible, la concentration dramaturgique-chorégraphique nécessaire à un artiste multiple (danseur, chorégraphe, performer, sculpteur ) donner votre message esthétique-réfléchissant.

 

Des transes humaines entre la manipulation de l'argile et les pauses psychophysiques du silence, usant parfois d'expressions faciales histrioniques de surprise, de tension et d'étonnement face aux mystères insondables de son origine et de sa destination.

 

Les yeux armés de son questionnement instigateur en tant qu'artiste et créateur et dans la peur, en tant qu'homme et être politique, face à la trajectoire instable d'une certaine Nation, ici et maintenant, en forme de "maison d'argile". ..

 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_           _cc781905 -5cde-3194-bb3b-136bad5cf58d_         _cc781905-5cde-3194- bb3b-136bad5cf58d_           _cc781905- 5cde-3194-bb3b-136bad5cf58d_Wagner Corrêa de Araújo

 Performance : "ROSÁRIO"

- Par : François Fachette: Baccalauréat en arts du spectacle (acteur). Diplômée en langue théâtrale. Directeur du Mouvement. Chorégraphe. Danseuse de ballet. Danseur de Flamenco et CRITIQUE DE THÉÂTRE ET DE DANSE.

LA CHORÉGRAPHIE EN COMPAS CORPORELS ET ÉMOTIONNELS, D'ŒUVRES VISUELLES/PLATIQUES, D'UNE FOLIE EN GÉNIALITÉ ARTISTIQUE.

La danse contemporaine clôt la trilogie autour de grands noms des arts visuels (FRIDA KAHLO, JEAN-MICHEL BASQUIAT et BISPO DO ROSÁRIO), créée par le danseur, chorégraphe et artiste MÁRCIO CUNHA.
Présenté au Sesc Copacabana : "ROSÁRIO", un spectacle sur l'univers de l'artiste plasticien brésilien/du nord-est, ARTHUR BISPO DO ROSÁRIO, aujourd'hui internationalement reconnu pour son travail d'avant-garde, réalisé à partir de "déchets, ferrailles et jetables".
Le langage des mouvements/danse a poussé MÁRCIO CUNHA à dévoiler la vie et l'œuvre de l'ÉVÊQUE, diagnostiqué schizophrène, et qui a passé 50 ans dans la colonie psychiatrique Juliano Moreira/Jacarépagua, où, au milieu de sa folie, de ses angoisses, croyances, rêveries, intuitions, douleurs, chocs électriques et agressions, ont construit un héritage très particulier/privé/intuitif sur sa vision du monde. Des œuvres réalisées dans des couleurs intenses, des créations visuelles, plus tard reconnues par le monde.
Pour créer le spectacle, le chorégraphe a submergé sa sensibilité, vivant en tant que détenu de la colonie psychiatrique, dans une résidence, où ce contact fondamental, l'environnement avec les autres détenus, lui a procuré une viscéralité unique._cc781905-5cde-3194-bb3b- 136bad5cf58d_
Il a créé la conception, la chorégraphie, la mise en scène et a été l'interprète de "ROSÁRIO". Assistante à la réalisation JULIANA NOGUEIRA.
Il conduit à la scène de cette création aux multiples facettes, expressive et touchante, dans une structure chorégraphique/dansante, avec l'un des détenus de la colonie, ARLINDO, un artiste qui a connu BISPO DO ROSÁRIO, dans une œuvre visuelle, très similaire à celle de BISPO._cc781905- 5cde-3194-bb3b-136bad5cf58d_
ARLINDO, donne une visibilité importante au spectacle, imprégnant toute la scène, dans une présence qui nous rappelle un "mentor" du démêlage scénique.
MARCIO CUNHA a créé dans ses mouvements chorégraphiques les sensations et les désirs délirants contenus dans les œuvres de l'artiste. Des gestes qui cherchent à dépeindre à l'exclusion de l'artiste, par une société qui l'a renié, ses douleurs physiques et psychiques, et sa créativité artistique.
Il monte une installation scénique avec l'artiste SILVIA ARAÚJO. Il interagit dans les tripes avec la puissance de cette installation, et de là, la réflexion dérangeante sur l'essence visuelle/intuitive du BISPO.
La danse, comme moteur d'un travail multi-ressources ; arts plastiques, théâtre, danse, musique, en confluence, et nourrissant, entremêlant et valorisant l'art, ayant pour inspiration l'une des plus grandes sensibilités, à l'époque traitée de folle/incapable/inutile. Dans sa « démence » et son génie, ARTHUR, de Sergipe, a révolutionné les œuvres éblouissantes/féériques. Cela fait des arts plastiques brésiliens un événement épique, malgré le fait qu'ils aient été si vilipendés/indignés.
Dans le précieux héritage du BISPO, le chorégraphe MARCIO CUNHA, témoigne dans la scène du corps, des danses populaires intrinsèques au déroulement rythmé, des mouvements typiques du maracatu, du frevo, de la danse boi, de la capoeira et de toute une gestuelle de longue recherche, appréciée dans chorégraphie et dramatisation.
La conception, la mise en scène et la performance de CUNHA, se répercutent dans une explosion musculaire, des chorégraphies basées sur sa vigueur physique et émotionnelle, dans une grimace corporelle, préparée en dessins simples, à la force théâtrale, donnant aux danses populaires une importance flamboyante. Il explore notre culture folklorique du nord-est en plein essor.
Le corps/esprit, les questions sociales/d'exclusion, et avec une présence intense du spirituel, se concentrant sur diverses religions, avec des sensations, des douleurs, rassemblent et unissent, avec jouissance/possession, sa plongée de beauté expressive, fruit du travail dans sa trilogie.
La vidéographie de GUTO NETO se place avec aisance dans une parfaite adaptation à l'intersection avec les différentes langues exposées. Carrefour important théâtre/cinéma/danse, il raconte une partie de l'histoire du BISPO à travers les images projetées, avec une performance vidéo de MARCIO CUNHA et ARLINDO, dans l'espace de la colonie.
CACAU GONDOMAR effectue une direction de production au-delà du méticuleux. Vocation en faveur de la réalisation artistique.
La conception lumineuse de JUCA BARACHO est d'un détail génial, donnant de l'éclat lors de l'investigation chorégraphique, dans l'immersion de la livraison physique/émotionnelle de "ROSÁRIO".
ANTONIO NÓBREGA sacralise dans sa bande originale toute la religiosité imprégnée, par démêlage/démêlage, de chansons de notre recueil de chansons du nord-est. Cela fonctionne comme une prière puissante/abondante, couvrant un peu de chaque croyance religieuse. Communion totale avec la beauté scénique de la scénographie/installation. Artistes et techniciens partagent le même chemin, dans une interaction délibérée et astucieuse avec le public.
"ROSÁRIO" est une prière scénique de spiritualité intentionnelle/discours/création/art, utilisant corporellement dans la danse cristallisée et soutenue par plusieurs langues, avec une fin mémorable, dans une audace scénique intrépide.
Un documentaire courageux, dansé, interprété, d'œuvres artistiques, en corps, âme, religions et mouvements sculptés, dévoilé avec le "Manteau Sacré", sur la vie et l'héritage d'ARTHUR BISPO DO ROSÁRIO.

SPECTACLE NÉCESSAIRE.

Spectacle : "ROSAIRE"

RECONSTRUIRE LE MONDE, ENTRE DELIRE ET ART. CRITIQUE DE WAGNER CORRÊA DE ARAÚJO DANS LE BLOG DE ÓPERA & BALLET.

02 juillet 2018

Si, selon lui, l'ancien marine et ex-boxeur de Sergipe, Arthur Bispo do Rosário, est tombé  reconstruir o mundo,_cc781905-5cde-3194-bb3b-136 act_badecf-58d6 en tant qu'avocat des hommes lors du Jugement dernier,  sa longue et douloureuse nuit d'un demi-siècle, en tant que détenu schizophrène, a trouvé son chemin vers le salut à travers l'art.

 

Et son héritage de créateur spontané et instinctif s'est vu attribuer un destin esthétique qui l'identifiait à l'avant-garde à travers ses assamblages, référencés à Marcel Duchamp, com_cc781905-5cde- 3194 -bb3b-136bad5cf58d_pratique et inspirant basé sur des matériaux de tous les jours dans sa résidence / asile (Colônia Juliano Moreira).

 

Capable no post-mortem d'être emmené à la Biennale de Venise dans la représentation brésilienne, intégrant des collections de musées et des expositions internationales, en plus d'éveiller d'innombrables réinterprétations de leur art/vie, du cinéma de théâtre, sans oublier la danse et les performances plastiques/visuelles.

 

Ces derniers ont un substrat fort qui, toujours, les rapproche soit de l'enchantement rituel artaudiano, soit des expériences psychophysiques bauschianas. O que se  torna de potencial percepção nos traços de originalidade inventiva que o múltiplo  talento do artista plástico, ator e bailarino Márcio Cunha vem imprimindo às suas incursões plásticas / espetáculos coreográficos no tríptico Frida, Basquiat e, agora,_cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_Rosario.

Dans une dynamique d'intégration auctoriale d'éléments de la danse, de la performance théâtrale et du processus d'installation, prévalant à nouveau dans une immersion physique et psychique énergisée de son créateur et interprète dans la trajectoire d'un autre artiste, ce Brésilien e  marqué par les signes de marginalité, d'exclusion, de solitude et de limitation corporelle d'un prisonnier de l'aliénation.

 

Ici, le Bispo do Rosário est ressuscité dans un support scénographique interactif (Márcio Cunha/Silvia Araujo), des bannières, bateaux en bois, bannières, uniformes, manteau de consécration et des tasses, à un atelier miniaturisé avec des objets domestiques et des images sacrées/profanes. Dans l'ambiance lumineuse climatique (Juca Baracho) et dans l'implication de la partition sonore/musicale (Antônio Nóbrega).

 

Fortement enrichi par la participation d'Arlindo, ancien détenu de la Colonie et également artiste,  à travers un bateau de son exploitation minière, et dans son interaction scénique épisodique avec Márcio Cunha, d'une rare émotivité scène/public en permettant la progression dramatique/chorégraphique, entre l'onirique et le vérisme, entre  a irrationalité et extase poétique.

 

Ce qui débouche aussi sur une harmonisation sensorielle réflexive de la représentation avec le double génie archétypal de la folie, liant la postulation rédemptrice d'Artaud (j'ai un seul souci : me refaire) à la mission auto-divinisée de Bispo do Rosário dans le désir de "Reconstruire le monde...C'est mon salut sur Terre"...

Spectacle : "ROSAIRE"

Critique : RENATA REINHEIMER - 2018

 

Chapelet
C'est le nom du travail qui m'a époustouflé hier soir !
Marcio Cunha
C'est le nom de l'ami et du partenaire avec qui j'ai choisi (ou l'Univers a choisi) d'être.

Ami, j'étais immensément heureux de voir le résultat de cette recherche intense, forte et profonde. Pour moi, là, sur scène, hier, ton travail s'est installé ! J'ai vu bien plus que Bispo do Rosário, j'ai vu bien plus qu'une histoire racontée, j'ai vu bien plus que les objets sur la scène, j'ai vu bien plus que le mouvement (littéral ou non).
Je t'ai vu! Je t'ai vu à ton époque ! J'ai vu le temps effiloché, j'ai vu le temps passer dans le temps, j'ai vu le temps m'impliquer.
Et je me suis vu là-bas, ensemble !
Rosario n'est pas le résultat de recherches approfondies sur Bishop. Rosario est le résultat de tropoooooo votre processus. C'est le résultat de 17 ans de sueur, de mouvement, de réflexion, de questionnement et d'affection... et quel beau résultat !
Le plus incroyable, c'est de penser qu'en même temps que c'est le résultat de tout ça, c'est de penser que c'est aussi un processus de ce qui nous attend...
Je termine ce texte curieux avec ce qui est à venir....
Félicitations mon ami! Et tout le monde a la possibilité de vous voir sur scène !
Merci pour l'expérience!
Descendre la montagne en valait vraiment la peine!

Spectacle : "ROSAIRE"

Bilan : Márcio Cunha fait preuve de maturité artistique en plongeant dans l'univers de Bispo do Rosário

POR ADRIANA PAVLOVA - 27/06/2018

RIO — Après un début de saison chaleureux, le programme de danse se réchauffe enfin dans la ville. Et une bonne partie de cette réussite est due à l'initiative de Sesc avec le projet "EntreDança 2018", présenté sur différentes scènes.

Au Sesc Copacabana, jusqu'à dimanche, le chorégraphe e le danseur Márcio Cunha présente le solo « Rosario », une autre expérience de la part de personnalités des arts visuels. Après Frida Kahlo ("Frida-me", en 2014) et Jean-Michel Basquiat ("Céu de Basquiat", en 2015), la trilogie s'achève avec Cunha plongeant dans l'univers artistique et mental complexe d'Arthur Bispo do Rosário.

Et, d'après ce qui a été vu dans la première, c'est une immersion encore plus profonde et plus intense que les précédentes. Cela est probablement dû à la résidence du chorégraphe au musée Bispo do Rosário, dans la colonie Juliano Moreira, à Jacarepaguá, un ancien hôpital psychiatrique où Bispo a été hospitalisé pendant plus de 50 ans et où il a conçu son travail artistique.

Cunha utilise son talent d'artiste visuel pour recréer les œuvres des personnalités qui l'animent dans chaque projet chorégraphique. Des créations qui servent à la fois à vous rapprocher de ces noms de l'art et à prendre la scène du spectacle. Les pièces, réalisées en collaboration avec Silvia Araujo, se déploient sur la scène dès l'entrée du public dans la salle, et c'est le danseur lui-même qui invite chacun à se promener parmi les créations. Bispo est là dans le manteau, dans la veste brodée de mots et dans une délicate miniature reproduisant l'atelier de l'artiste. Un petit bateau en bois signé Arlindo — un ancien détenu, toujours résident de la colonie et principal interlocuteur du chorégraphe — complète le scénario.

Cunha enfile un costume faisant allusion aux vêtements portés par les patients hospitalisés (pantalon et chemisier vert clair) et, enfin, commence sa danse, qui montre différentes facettes de l'histoire de la vie de Bispo do Rosário. Au son d'une bande son signée Antonio Nóbrega, le danseur parcourt des danses typiques du Nord-Est, où Bispo est né (parfois un peu trop littéral, avec le mouvement illustrant les paroles des chansons), puis, déjà vêtu d'un cape, complexifient sa chorégraphie, révélant les faiblesses d'un corps pris de rêves et de délires. Un film réalisé lors des recherches de Juliano Moreira envahit la scène et investit le mur central, en fond de scène. Là, Cunha interagit avec Arlindo, le même homme qui signe le bateau dans le scénario, dans une sorte de fantasmagorie de l'évêque lui-même.

Lors de la première invitée de "Rosario", Arlindo, qui était dans le public, se tenait à côté de son bateau de scène et y est resté tout au long du spectacle. Parfois, il s'approche du danseur et même interagit avec lui, déclenchant une expérience intéressante entre réalité et fiction pour le public, qui ne sait pas si l'intervention a été scénarisée ou non. La danse devient performance. Márcio Cunha a relevé le défi et improvisé, dans une bonne preuve de sa maturité artistique. Maintenant, nous voulons le voir dans une scène encore plus libre.


Spectacle : "Frida-Moi"

Révision : TAYIO JEAN OMURA - 2015

Quand je montai les escaliers vers la mezzanine, en file, en arrivant dans le hall devant la porte, il y avait déjà une couche de fumée dans l'air. Cela a attiré mon attention, ou ma sensation, donc pour moi, la performance avait déjà commencé. Le plus difficile a été de se débarrasser des images, des sons, des histoires que nous portons déjà avec ces artistes mythiques, comme vous le dites. Dans sa danse, avec le recul, il me semble que l'idéal est d'aller ouvert, même sans connaître l'artiste. Il y a peut-être une certaine attente de voir certaines images, que nous apportons déjà. Mais Frida m'a rappelé à nouveau (ce que Corvos e Girassóis avait également fait) que c'est toujours une rencontre entre Márcio (et dans ce cas Ana) et Frida. Et ce que nous avons, c'est une rencontre avec cette rencontre. Pas un rendez-vous avec Frida. Le « moi » de Frida-me semble dire qu'en anglais – Frida-me. Lorsque la porte du théâtre s'est ouverte, il y a eu un bruit, un bruit continu, qui a également attiré mon attention. De ses danses, il me semble qu'il explore le plus quelque chose dans le son. Ce qui dans les autres spectacles – screen, red, phase, crows… – était plus 'traditionnel', voire classique dans la musique, maintenant dans Frida-me cela semblait plus expérimental. Il me semblait que le son dansait plus aussi. En entrant dans le théâtre, qui était bondé de monde, il y avait beaucoup plus de fumée, une atmosphère un peu utérine. Les tresses, les tripes, les poupées, les têtes de mort, les chaises. La couleur rouge du sang. Ana là derrière la robe. Je me suis assis du côté gauche du public, au niveau du sol. De là, à travers une fente du rideau, je pouvais voir une silhouette passer d'un côté à l'autre. Peut-être que vous Marcio. Et pour moi, ce mouvement me causait déjà des choses. L'anxiété peut-être. Vous commencez aussi généralement vos danses par l'espace à parcourir par le regard, par l'imagination. Je pense que c'est très important. C'est un espace de vie qui se crée, et on ressent presque tout ce qui y est passé. C'est moulé là. En énergie. En sueur. Dans la chaleur humaine. Même s'il faisait une nuit raisonnablement froide dehors, à l'intérieur de cet espace, il y avait quelque chose de chaud comme un utérus. Quelque chose qui y serait né. La lumière s'éteint, et revient, et là vous apparaissez dans le fauteuil. Ana a disparu. J'aime cette magie. Il fallait vraiment explorer la magie, disparaître ou disparaître, diminuer, multiplier, comme le dit Alejandro Jodorowsky – étendre l'imagination à travers les quatre opérateurs de base des mathématiques : additionner, soustraire, multiplier, diviser (un homme à 2 têtes , une femme sans tête, une femme avec 12 ventres, des mains et des pieds avec une vie propre)... Encore le son. Utiliser des guitares déformées, travailler avec le bruit, les battements de basse, les sons mélangés, c'était quelque chose de différent de ce que j'ai vu dans les autres danses. Il y a peut-être là une relation entre des cordes tendues qui crient. Cordes vocales, tresses, cordes de guitare. Si le corps ouvrait la bouche, dans une grimace macabre, et que le cri était silence, le son de la traînée était le contraire – un silence plein de corps, qui ouvrait une grimace invisible. Et il était aussi possible de voyager dans les gestes. La première série de gestes, toujours assis dans le fauteuil, m'a ouvert un autre surréalisme. Surtout avec quelque chose que vous avez fait avec vos doigts, un mouvement de ver tout à fait différent de voir. Il était également possible de voyager dans ces deux corps. Qui était Ana, qui étiez-vous ? Il y avait là un théâtre, des histoires. On pouvait voyager sur l'histoire personnelle de Frida, ce que j'ai fait au début, mais ensuite j'ai préféré voyager sur d'autres choses. Le bruit du tram, l'accident, les images du désordre de Frida... une envie suicidaire ?... J'ai bien aimé voir la poupée. Ce moment était important. On sent la recherche d'une danse qui passe par différents moments et sentiments et sensations. Ne soyez pas si pris dans un seul d'entre eux. Marquez des moments et des espaces. Variations dramatiques. Je n'arrêtais pas de penser à la lumière dans les places. Dans la façon dont il a donné un aspect ludique aux moments de rock lourd et de danse violente. Quand les carrés ont clignoté. Quelque chose comme un jeu de société. Oui, peut-être que c'est ça, peut-être que ces cases marquées m'ont rappelé les jeux de société. Il y avait plus d'histoires là-bas. Plus de scènes. Plus de théâtre. C'était peut-être la respiration qui rendait cela plus clair. Le travail des expressions faciales. Parfois, je me lasse du visage « neutre » que l'on voit dans la danse contemporaine. Mais dans Frida-me vous explorez autre chose, plus intéressant. Il semble que vous traversiez des moments de vie, à travers des peintures de Frida. Mais surtout, on y voit l'image d'un artiste se jetant dans un abîme de moments de sa vie et des tableaux de Frida. Ce jet de soi continue, et il semble que vous l'ayez déjà adopté comme principe, procédé, devise, méthode, inspiration : se tenir la main sans peur de la mort. Ana semblait très heureuse d'être là à danser. Il a été complètement livré. Ce fut une heureuse révélation, après tout, nous étions collègues dans une classe Unirio, et je trouvais qu'elle était très amusante et talentueuse à l'époque. C'est toujours agréable de te voir danser, encore plus après un long moment sans te voir. Parce que c'est toujours différent, et toujours pareil. Toujours une répétition différente du même gouffre. Ce n'est pas Van Gogh, pas Klimt ou Frida, c'est toujours Márcio, et ce n'est jamais Márcio. C'est ce que j'aime dans vos danses. C'est tomber dans l'abîme avec toi, à ce moment-là. Belle danse, belle équipe, beau partenariat, Ana est vraiment magnifique, quel esprit ! J'attends déjà le prochain... et ce n'est jamais l'artiste que j'imagine. C'est mieux.

Spectacle : "Ciel de Basquiat"

BASQUIAT SKY : ÉLÉGANTE BRUTALITÉ. CRITIQUE DE WAGNER CORREA DE ARAUJO DANS LE BLOG OPÉRA ET BALLET.

16 août 2016

O descendente porto-riquenho/hatiano, inicializado de poeta adolescente a performer underground, entre o hip hop e o graphite. De l'exclusion sociale  à la marginalisation de la  drugs, la marionnette de la rébellion avec une cause ou viscérale_cc781905-5cde-3194-bb3b-136bad5cf58d._ contestation idéologique.

 

Entre solitude et célébrité, telle fut  la trajectoire de Jean-Michel Basquiat, du créateur à la créature, de l'extase à la finitude tragique. Dans l'overdose suicidaire de speedball ((héroïne+cocaïne) à 28 ans, dans l'ascension instantanée au paradis de l'art américain des années 1980.

 

Partenaire artistique de Vincent Gallo, Andy Warhol et Keith Haring, idolâtré par David Bowie, adoré par Madonna. Et qui, après avoir fait l'objet de films de Julian Schnabel (Traces of a Life) et Tamra Davis ( Radiant Child), a pu suggérer la singulière performance chorégraphique/théâtrale brésilienne _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_Ciel de Basquiat.

 

Inspiré par les traits existentiels et artistiques de Basquiat, le plasticien, performeur et chorégraphe Márcio Cunha célèbre aujourd'hui ses quinze ans d'incursions scéniques.  E priorisé, encore, dans la confrérie séquentielle des maîtres de la couleur et du pinceau (Taizi Harada>Botero>Van Gogh>Klimt>Frida Kahlo), sans oublier les graffeurs patriotes et lui-même en tant que dessinateur.

 

S'introduire dans l'installation plastique/scénographique de son travail est le premier enchantement du concept de danse/théâtre/performance solo de Márcio Cunha. Avec des partenariats artistiques illuminés _cc781905-5cde-3194-bb3b-136bad5cf58d (Ana Paula Bouzas/Alice Bernanrdi/Juliana Nogueira/Micheline Torres/Mariana Bernardes Baltar).

 

Où, entre reproductions et recréations de Basquiat, des panneaux/affiches aux objets du quotidien, sous des lumières écologistes (Juca Baracho) et des accords accessoires jazzy, pops_cc781905-94cde-31 bb3b -136bad5cf58d_e sacros, l'univers d'un 'jeune artiste noir dans un monde d'art blanc' est métaphorisé.

 

Mouvements libres, incisifs, directs, avec plus de force dans l'improvisation créatrice que dans l'acte chorégraphique, dans une identification à la proposition à travers un vocabulaire très personnel.

 

Incorporando  elementos visíveis da obra de Basquiat como luvas de boxe, coroas , aureolas,chapéus,cadeira/trono, signos gráficos_cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ que l'interprète  transmute   dans son corps, qui est ainsi module, support, écran, fresque, trottoir, portail.

 

Sujet-objet resignifiant le geste de brutalisation séminale dans un expérimentalisme formellement audacieux. Capable, même dans sa ritualisation dense de cauchemars et d'oppressions, de favoriser une implication sensorielle du spectateur.

 

Eh bien, après tout, en tant qu'artiste et personnage, Márcio Cunha, avec sa dramatisation chorégraphique irrévérencieuse et inhabituelle, provoque un jeu scénique vif et instinctif dans cette prédestination .

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